
Alors que la session ordinaire de l’Assemblée nationale vient à peine de s’ouvrir, le débat autour d’une éventuelle mise en accusation de l’ancien président Macky Sall devant la Haute Cour de justice refait surface. L’initiative, portée par des députés du parti au pouvoir, le Pastef, a été relancée publiquement par Mohamed Ayib Daffé, président du groupe parlementaire des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité.
Selon M. Daffé, il s’agit de « rendre justice à l’histoire » et d’examiner les décisions prises sous le magistère de Macky Sall, notamment celles liées à la gestion des ressources publiques et à la répression des opposants politiques.
Si la procédure reste juridiquement complexe, cette annonce a immédiatement ravivé les clivages entre partisans et détracteurs de l’ancien chef de l’État.
Pour les observateurs, cette démarche pourrait transformer la nouvelle session parlementaire en un test majeur pour la maturité démocratique du Sénégal et la solidité de ses institutions.
Par Komi ABLE


