
Le gouvernement burkinabè a annoncé la suspension définitive du projet Target Malaria, une initiative de recherche visant à utiliser des moustiques génétiquement modifiés pour lutter contre le paludisme.
Selon les autorités, ce programme, financé en grande partie par des fondations et laboratoires étrangers, soulève de sérieuses inquiétudes en matière de souveraineté scientifique et de sécurité sanitaire.
Des voix de la société civile avaient déjà dénoncé un projet imposé « sans consentement éclairé des populations », qualifié de néocolonialisme scientifique.
Le Burkina Faso, premier pays africain à avoir mené des essais de libération de moustiques génétiquement modifiés en 2019, affirme désormais vouloir privilégier des solutions endogènes et des recherches conduites par ses propres scientifiques.
Par Komi ABLE


